La flottille du Hamas : Saison 3

du ridicule à l’entreprise terroriste

À peine l’une démantelée, une autre se prépare. Elle ne nous apportera certainement rien de neuf. Avec la flottille « Sumud » de septembre on a atteint tous les sommets :

À l’habituelle désinformation, s’ajoute une bouillie de vagues notions de droit international et maritime que ces marins d’eau douce ont accumulées. Ils nous abreuvent d’absurdités comme « les eaux internationales palestiniennes » (Mathilde Panot), répètent sans fin l’élément de langage « blocus illégal » alors que l’ONU a reconnu la légalité du blocus maritime, qui en aucun cas n’entrave l’aide humanitaire (rapport Palmer)…

De mensonges en mensonges, ils sont tombés dans le fantasme d’être de grands aventuriers, sauveurs des gazaouis avec leur quelques kilos d’aide humanitaire, qu’ils finiront par jeter dans quelques bouteilles, comme des bouteilles à la mer.

Ils se gargarisent de symboles qui avaient jusqu’alors une réelle signification, ils les détruisent en les brandissant dans le plus grand mépris de leur histoire.

Avec leurs quelques heures sans manger, « leur grève de la faim », ils se sont ridiculisés mais ont surtout banalisé ce mot comme ils l’ont fait de tant d’autres : génocide, otage, famine et résistance.

L’ignominie arrive lorsqu’ils annoncent qu’ils vont être les otages de l’armée israélienne. Mais il est certain qu’ils ne connaissent pas ou plus la définition de ce mot. Cela fait déjà des mois qu’ils confondent volontairement otages et prisonniers, puis prisonniers et arrêtés en attente d’expulsion. 

« Il était un petit navire »… parodie, comédie burlesque, certains épisodes ont fait rire. Après le rire et les fous rires, nous pouvons être désespérés du comportement de ces soi-disant humanistes et des médias qui relaient sans aucune critique, les anecdotes infantiles comme les mensonges.

Adèle Haenel a quitté la flottille après une avarie sur son bateau, prétextant qu’il n’y a pas assez de place sur les autres ! Elle arrive en retard, elle part en avance…. bref, elle a juste fait son tour de piste entre deux cachets. 

Ils se sont plaints de mal de mer, de pompe en panne – ils ont pompé leurs excréments, ces pauvres chéris. Leur vie est devenue dure, tellement dure qu’ils ont dû parler de leurs petits soucis quotidiens de plaisanciers débutants.

La mise en scène a tourné à un ego trip exacerbé avec les selfies quotidiens : moi au soleil, moi quand je me fais raser la barbe par mon pote, moi quand je danse, moi quand j’attends, moi et moi… (sans les petits gazaouis). Un indice parmi d’autres du niveau intellectuel : alors que ces gens partaient pour un mois sur un bateau, nous n’avons trouvé qu’une et une seule photo où l’on voit un livre ! Elle représente Thomas Guénolé (un nouveau champion de l’humour involontaire) révisant la meilleure manière de gérer sa grève de la faim.

Ils se sont fait peur en mettant eux-même le feu à leur bateau. Comme des gamins, ils ont accusé leur ennemi imaginaire. Ils ont de même fantasmé sur des attaques de drones, le « piratage des fréquences radio », se racontant des histoires qui font peur avant d’aller se coucher tranquillement.

Ils vont danser sur les plages d’Ibiza au cours d’une mission qui, selon leur déclaration, vient dénoncer la famine à Gaza. Nous n’avions jamais vu auparavant autant de joie et d’insouciance pour une cause si dramatique – car même si famine il n’y a pas, la situation humanitaire à Gaza est dramatique. Mais voilà leur seule véritable cause est « d’emmerder » Israël comme des gamins de douze ans. Ils ne voient donc aucune indécence à leurs fiestas style « club Med ».

Quand à Tunis des islamistes quittent le navire à cause de la présence de LGBT et militants queer, ils affirment la priorité de leur détestation de ces derniers sur le « sauvetage » des gazaouis. Mais cela ne réveillera pas plus les militants LGBT que leurs précédentes déconvenues, par exemple au Michigan.

Voilà, il y en a certainement beaucoup d’autres, mais le ton y est. En fait non, il manque la dernière, d’un tout autre ordre.

Une entreprise terroriste

Dans la tradition initiée par l’Egypte et la Syrie le jour de Kippour 1973, et prolongée par le Hamas le jour de Simhat Torah le 7 octobre 2023, c’est le jour de Kippour – après avoir fait des ronds dans l’eau pendant des semaines – que la flottille a décidé de se faire arrêter par Tsahal. Prévoyant leur arrestation, ils ont appelé à des manifestations de soutien en Europe et dans le monde au moment où les Juifs se rassemblaient dans les synagogues. Sur le compte X de Rima Hassan, on lisait : « Rendez-vous ce 2 octobre à partir de 18h30, partout en France, pour demander la libération immédiate des équipes et la fin du génocide à Gaza ». On a l’heure et la date de la sortie de Kippour.

Ici, on ne rit plus du tout. On parle véritablement d’un signal donné à tous les haineux antisémites le jour de la plus grande fête du judaïsme. Nous sommes dans le registre du terrorisme.

Vous rappelez-vous qu’Israël avait accepté un cessez-le-feu lors du mois de Ramadan de 2025 (du 1er au 30 mars) ? En 2024, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution de cessation des hostilités temporaires pendant le mois du Ramadan. Donc tout le monde fait attention à ce mois afin de laisser les musulmans pratiquer leur religion. Mais le jour de Kippour, ce seul jour, lui, produit d’autres réactions : l’entrée de la flottille a été accompagnée par des appels dans le monde entier à des manifestations de haine, on a vu le résultat à Manchester où une attaque au couteau a fait deux morts et trois blessés devant une synagogue.

En faut-il encore plus pour dénoncer l’antisémitisme de cette flottille ?

On ajoutera qu’on finit par savoir qu’elle est organisée depuis Londres par des proches du Hamas avec le PCPA (Palestinian Conference for Palestinians Abroad). « Créée en 2018, la PCPA agit comme un relais du Hamas à l’étranger, jouant de facto le rôle d’ambassade et opérant sous couverture civile pour mobiliser actions, manifestations et flottille de provocation contre Israël. Israël avait déjà désigné la PCPA comme organisation terroriste en 2021. »

On a donc quelques quatre-cents personnes qui travaillent (bénévolement) pour le Hamas, dont nos députés à l’Assemblé nationale Thomas Portes, François Piquemal, Marie Mesmeur, Emma Fourreau… tous de LFI (possible addendum au livre de Nora Bussigny « Les nouveaux antisémites »), et puis bien entendu les députées européennes françaises Rima Hassan et Mélissa Camara (de la succursale antisémite de LFI : EELV)

Avec une mention spéciale pour la complicité directe de Thomas Portes avec les terroristes. Prétextant une urgence personnelle, il quitte donc la Flottille. Il faut dire qu’il a toutes les raisons de penser qu’il ne serait pas simplement expulsé vers la France mais arrêté pour complicité avec des terroristes. 

D’ailleurs, on le retrouve quelque jours plus tard au Liban se rendant sur la tombe d’un des terroristes du massacre des JO 1972 à Munich.

Enfin, depuis la fin du périple ridicule, les fake news s’enchaînent sur les conditions de détention des délinquants. Leurs fans reprochent aux chancelleries de ne rien faire pour eux (elles avaient bien sûr prévenu), et, comble de l’absurdité, les réseaux sociaux s’enflamment à propos des allégations de torture sur la personne de Greta Thurnberg. Allégations dont la source est… un touriste turc sans aucune crédibilité. Mais cela ne fait rien, même une absurdité pareille passe, et est relayée par la presse et accueillie par les mouvements gauchistes et islamistes de par le monde comme si elle était indubitable.

https://www.theguardian.com/world/2025/oct/04/greta-thunberg-israel-gaza-sweden

Là encore, on aurait pu attendre une analyse plus critique de tous les grands médias plutôt que le simple relais de la propagande de la flottille.

2 commentaires sur “La flottille du Hamas : Saison 3

  1. Il n’y a pas de liens vers les différentes annotations de l’article ? Où puis-je trouver la section correspondante ? Merci

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