Depuis 2019, l’association Alliance Citoyenne revendique le droit pour les femmes de porter le burqini dans les piscines grenobloises. Le maire EELV de Grenoble, E. Piolle, l’a bien entendue et cette année change le règlement des piscines municipales, le 16 mai le port du burqini est autorisé.
Petit à petit l’islamisme fait son nid et ses brindilles sont fournies par :
- Électoralisme : Piolle se justifie en niant la symbolique du burqini, il ne s’agit que de plus ou moins de mètres carré de tissus. Et pour consolider sa position il met dans le même panier burqini et nudité, le plus vaut le moins. De de fil en aiguille il arrive à déclarer que le burqini est « un non sujet qui devrait être vu comme un progrès social ».
- Victimisation : Coffin et De Haas soutiennent Piolle… simplement parce qu’il s’agit de femmes et donc par mécanisme de solidarité avec les minorités et d’attente de réciprocité (voir l’article Tahar ta gueule à la récré !). De même ont-elles défendu les hijabeuses en dénonçant le sexisme de leurs détracteurs.
- Lâcheté : En 2018, la majorité PS de Rennes autorise les vêtements couvrants sans autre précision, une aubaine pour le burqini !… Il est, depuis, admis dans quatre piscines rennaises. L’argument de choc est qu’il n’existe pas de police du vêtement, la laïcité le permet. Quand on cherche une raison pour s’opposer à quelque chose là où elle n’est pas, on ne la trouve pas… ces élus ne savent donc pas qu’au voile, au burqini il faut opposer l’égalité homme-femme et non la laïcité ! (Voir l’article : Ce fichu voile !)
- Indifférence : il y a ceux que cela ne gêne pas. Leur vision simpliste du monde les laisse dans leur refus d’entendre les alertes lancées, et berce leur volonté de rester dans l’ignorance. Au final les oppresseurs avancent.
Le pas suivant sera la demande de créneaux horaires distincts pour les femmes. Certains trouveront encore le moyen de ne pas y voir la séparation homme-femme.
Et la pudeur viendra soutenir la tolérance…
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