Dès dimanche, au lendemain de l’attaque terroriste de grande ampleur lancée par le Hamas contre Israël, l’Allemagne examinait la poursuite de son soutien financier à Gaza.
Lundi, l’Autriche et l’Allemagne annonçaient l’arrêt de ces financements, rapidement suivies par l’Union Européenne.
La cinquième colonne LFIste tentait aussitôt de faire croire que l’aide humanitaire était concernée, alors que, bien entendu, il n’en est rien.
Enfin ! serait-on tenté de dire. Et l’on ferait bien de s’interroger sur ce que dit en creux le fait d’avoir continué jusqu’ici à financer une organisation comme le Hamas, classée comme terroriste par l’UE et les Etats-Unis.
Car oui, comment comprendre que le Hamas perçoive cette massive subvention annuelle quand les pauvres Al Qaida, Daesh, Farcs, Chebab et autres Boko Haram sont contraints de se tourner vers d’autres sources de financement ? Ne s’agit-il pas d’un cas flagrant de distorsion de concurrence, que la Commission a pourtant en horreur ?
Mais surtout, que dit ce changement soudain d’attitude ?
Car au fond, qu’est-ce qui a changé ? La charte du Hamas n’a jamais varié et a toujours eu pour objectif principal la destruction totale d’Israël.
En 2021, 4500 roquettes étaient lancées SUR DES CIBLES CIVILES sur tout le territoire israélien (avec un taux de 20% qui retombent en territoire palestinien… on cherche encore les indignations pour ces morts là…)
Oui, 4500 roquettes sur des cibles civiles, soit probablement la plus vaste opération terroriste jamais perpétrée, n’avaient pas soulevé l’indignation. Les financements avaient continué de plus belle et les condamnations s’étaient concentrées sur la riposte israélienne.
Ce qui a changé samedi, c’est que des israéliens sont morts. Autrement dit, ce qu’on reprochait à Israël en 2021, c’était de se défendre.
Samedi, l’échec cuisant de la défense israélienne a ramené le pays à la place qui convient, car pour ces donateurs, inconsciemment, un bon juif, le seul juif qui mérite la compassion, est un juif mort.