Le dernier communiqué de l’ONG accusant les forces ukrainiennes de mettre en danger la population civile¹ a soulevé de nombreuses critiques². AI y mettait en cause l’installation de pièces d’artillerie dans des écoles et des hôpitaux, omettant de préciser que ceux-ci étaient évacués depuis longtemps.
Il n’en était pas de même quand, en 2014, un obus israélien touchait une école à Gaza. Alors que les lanceurs de roquettes qui y étaient installés avaient une vocation offensive et que la population y était massée par le Hamas comme bouclier humain, c’est à Israël qu’AI reprochait un crime de guerre. On relèvera seulement la différence de traitement entre ces deux situations.
À propos d’Israël, c’est avec constance qu’AI traite la situation de manière inéquitable et hostile. En février 2022, elle publiait un « rapport » accusant l’Etat hébreu d’apartheid (pdf). Bien que vivement contesté par les responsables locaux d’AI eux-mêmes, c’est ce rapport qui a servi d’alibi aux parlementaires de la NUPES pour déposer une résolution reprenant le projet génocidaire du Hamas à l’Assemblée Nationale.
Mais Amnesty International ne se contente pas d’être une officine « antisioniste », elle est également devenue un organe solide de l’islamisme.
Quelques faits en Europe :
- Depuis plus de 10 ans, AI soutient activement le voilement des femmes. Au sujet de la politique française elle écrit : « L’interdiction du voile intégral ne peut absolument pas être considérée comme une mesure de libération des femmes. Au contraire, il s’agit d’une politique dangereuse qui violerait certains droits des femmes, notamment leur droit à la liberté d’expression et de religion » On trouvera des condamnations similaires en Suisse (2021), au Danemark (2018), en Belgique (2010)…
- En 2021 en France, AI passe à l’étape supérieure en déniant à l’État la responsabilité de protéger les mineurs : « AIF demande également le retrait de la disposition qui interdit tout port de signe religieux ostensible par des mineurs dans l’espace public ainsi que le port part des mineurs de tout habit ou vêtement qui signifierait « l’infériorisation de la femme sur l’homme » ».
- 20 Novembre 2020 : un mois après l’assassinat de Samuel Paty, AI enfourche le combat contre… la dissolution du CCIF ! « La dissolution […] serait un acte très grave de la part du gouvernement français. Elle pourrait avoir un effet dissuasif sur toutes les personnes et les organisations qui sont engagées dans la lutte contre le racisme et la discrimination », assimilant au passage ces organisations de lutte contre le racisme à l’islamisme du CCIF. [Communiqué] – Pour prendre conscience de l’inspiration libertarienne de l’ONG, mais aussi du ton adolescent de sa rédaction et de sa perte absolue de toute crédibilité, nous vous recommandons la lecture intégrale du communiqué sur la liberté d’expression, paru trois semaines après l’assassinat de Samuel Paty. La confusion entretenue entre liberté d’expression et appel à la haine permet de défendre l’autodafé d’effigies d’Emmanuel Macron, le BDS et, si vous n’aviez pas compris… le port du voile.
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Liens – Amnesty International : le dévoiement de la cause
Publication originale Facebook : 𝗔𝗠𝗡𝗘𝗦𝗧𝗬 𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗡𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡𝗔𝗟 : 𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗩𝗢𝗜𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗖𝗔𝗨𝗦𝗘
Ukraine, communiqué de Amnesty International, 4 août 2020
Article de Florent Coury pour la Cheuille de Fou, 7 août 2020