Dans une époque où la blessure narcissique est portée en étendard, l’accusation de mépris est l’arme de discrédit massif.
Le cliché antisémite du « banquier Rothschild » permet à lui seul d’affubler Macron de cette image dès son arrivée au Ministère de l’Économie en 2014, mais l’accusation ne s’arrête pas là…
2014, on interprète une déclaration, pourtant factuelle, sur les difficultés pour des ouvrières « illettrées » de retrouver un emploi, comme un jugement personnel dédaigneux quand son intention était au contraire solidaire.
2017, un montage vidéo viral indique que le candidat Macron s’essuie la main après avoir serré celles d’ouvriers alors qu’il venait simplement de prendre une anguille à pleine main.
2017, « les gens qui ne sont rien », phrase également manipulée pour lui donner un sens méprisant rappelle pourtant l’Internationale « Nous ne sommes rien soyons tout »
2018, « Je traverse la rue et je vous trouve un travail […] à Montparnasse ». Alors que cette phrase est un conseil adressé à une personne en particulier (les journaux ont pu vérifier que 40% des restaurants du boulevard Montparnasse employaient), on l’extrait pour en faire une généralité représentative du mépris présidentiel.
Les exemples se multiplient, le détournement de bouts de phrases devient un sport national, avec toujours cet objectif : creuser le fossé entre « le peuple » et le « président-banquier » qui le mépriserait.
Pendant ce temps… ouverture de l’assurance chômage à tous les travailleurs, augmentation du pourvoir d’achat de 3,5% sur le quinquennat, limitation des frais bancaires pour les ménages à découvert… Mais rien n’y fait. (voir bilan du quinquennat en images ci-dessous)
Les réseaux répandent chaque fake news bien plus rapidement que des faits ; les premières flattant plus l’ego « victimisé » du lecteur que le bilan des mesures « de gauche » du quinquennat (voir photos).
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